vendredi 7 décembre 2012

Sharpe Tom

On se demande toujours ce que l'on fiche entre le boulot et les clichés quand on n'est pas un artiste, un commercial ou un stratège. Et puis on se retrouve avec le bouquin de Tom Sharpe. Sur la couverture, une fille est dans une poubelle, en bas nylon. Julien Clerc n'a rien a voir là dedans. Le chien s’appelle Clem. Wilt 1 ne se débarrasse que de la poupée . Il gonfle. Tout éclate. Le silence, les livres. On mélange le roman avec la vie. L'ami va crever. C'est un complot de l’hôpital Bichat. La date est approximative. Petites cellules. Le bruit des glaçons. Et Tom Sharpe son roman Wilt 1 est un peu stupide, de bonne humeur et caricatural.

vendredi 10 août 2012

vendredi 13 juillet 2012

Un blog (peut) servir aussi à se plaindre ...

'Bon dieu' que j'aime me plaindre par écrit (aussi). Plainte va vers ce salaud d'écrivain Don Delillo. Je venais à peine de terminer un cadeau bien étrange, celui de ' Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines ' de Jack Kerouac et William S. Burroughs, qui m'avait beaucoup plu. Je m'étais imaginée être un de ces types à New-York pendant la guerre à me demander si j'allais prendre un rafiot, n'importe lequel, juste pour voyager même si c'était la guerre de l'autre côté. Et je me suis retrouvée scotchée dans le futur ou le présent je ne suis plus certaine. Dans une limo avec un jeune homme complétement perché, persuadé qu'il pouvait acheter une chapelle et l'installer dans son appartement de plus de 1000 m². Il était persuadé qu'une coupe de cheveux est un objectif aussi important que le taux du yen. Le cynisme de De Lillo, cette image de postmoderne visionnaire ou d'escroc littéraire m'est juste tombée dessus comme une massue. Alors il faut se plaindre de (futilement) découvrir tard quelqu'un qui vous plait. J'ai adoré. Parfaitement traduit, donc parfaitement écrit, poétique, interrogatif, dessinant une architecture complète de notre délire avec l'argent symbole 'gagnant' contre le match avec notre peur du temps, de la mort. Caricature de la démocratie, drôle, sexuellement drôle, surréaliste. Les surréalistes ne sont pas morts. Don Delillo non plus. Cosmopolis le roman. A lire.

mercredi 25 avril 2012

Reading Qiu Xialong

Quelques photos avec un Nikon, mes photos, libres de droits je dis.

vendredi 6 janvier 2012

Philip Roth l'humiliation

La plupart du temps j'ai l'impression de disparaitre. A chaque fois un roman me rattrape, m'accroche, me remet les vertèbres en place. Peut-être que plus le narrateur est malheureux moins je le suis après l'avoir lu.
J’aurais souhaité rencontrer Philip Roth, boire un verre par hasard avec lui dans un bar. Discuter. Je n'ai pas écrit baiser. Avec son écriture j'ai toujours une impression d'inachevé. Qu'il me manque encore des pièces du puzzle.
Avec lui, l’intensité de la simplicité du cœur ne s’annonce jamais, elle est là. Le rabaissement, et que ce titre est désolant. Traduction française de ‘The humbling’ qui signifie l’humiliation. Ce n’est pas de rabaissement qu’il s’agit mais d’humiliation qu’il décide de s’infliger. Sous deux prétextes, l’un sa croyance de ne plus savoir jouer, l’autre une femme lesbienne qu’il aime par défaut. Je veux dire par défaut comme on peut dire par hasard. Il peut sans contrainte décider de ne plus jouer et ce n’est pas vraiment le propos du roman. Le propos est de dire qu’il est devenu un homme fasciné par une femme qui n’est pas vraiment intelligente et ne l'aime pas. Roth psychologue déprimé ou l’envie d’un idéal qui ne convient pas. Il évoque si subtilement cet espoir idiot amoureux qu’il va faire échouer. Il n'évoque pas tout ce qui est heureux à observer, à vivre. Mais il m'a laissé ainsi.