mardi 24 août 2010

Reading Maria Rilke





Venise ville violée encore et toujours, Venise vieille pute à la beauté décatie près les flots. Ceux des touristes, ces vagues d’hommes et des femmes qui l’arpentent comme s’ils croyaient encore à sa jeunesse. Venise et ses palais somptueux dont on ne sait plus à qui ils appartiennent. Venise la superbe aux peintures italiennes. Voir Venise et mourir, expression italienne liée à une ville assez proche qui s’appelait Morire.( La phrase originale était ' Voir Naples et mourir '.)Venise capitale de la Venezia où toutes les activités administratives se passent encore. Venise, ville grandiloquente et arrogante. Venise où l’éphémère amour est sublimé. Vieille aristocrate aux gondoliers impétueux se transmettant de père en petits fils leur fierté. Venise vieille pute insolente aux rues couvertes d’une humide chaleur, de sexe possible et d’une luxure étourdissante. Venise toujours mystérieuse et inaccessible. Venise celle que l’on voit sans croire ses habitants réels….Venise et une publicité plus visible que le palais des Doges ‘Brietling’ accompagné de John Travolta sur la place San Marc. Venise vieille fille romanesque ….

dimanche 1 août 2010

Je lis, je meurs ...



Stéphane Denis est un journaliste, après un bon moment passé dans quelques ministères, il a écrit quelques romans. Il a été un protagoniste dans l’affaire Clearstream 2 ( ce n’est pas le cousin de Robert ) , s’est fait doubler pour l’académie par Jean-François Deniau et pour la rentrée il s’annonce avec ‘ L’ennemi du bien.’ Facile à lire, jubilatoire par son humour, mais inspiré d’une anecdote de la seconde guerre mondiale. L’histoire …quand un scénariste célèbre, meurtrier, se voit offrir une nouvelle vie, il ne peut s’attendre à ce qu’elle soit bien pire que sa précédente ou alors et si avec l’ARN nous mélangions nos connaissances, nos traits de caractère, notre mémoire pour une schizophrénie d’une horrifiante subtilité. Je n'en dis pas plus.