dimanche 18 décembre 2011

samedi 17 septembre 2011

Turzi Education

Une nostalgique,une adolescente, une lampe. Je suis je n’ai plus le temps. Mon cœur est en vrac avec le dernier album de Turzi. Ils sont français. Ils sont dans l’électro. Ils sont dans le classique. Ils sont calmes. Ils ont oublié le C et le D. Tant mieux. Et la craie ?
Ils sont bons, très bons. Ils n’ont pas de message, ils récitent un thème sur l’éducation. Des artistes pas des donneurs de leçon. Une voix proche d’Arthur H. Ils n’ont pas beaucoup de paroles. Ils n’ont pas une originalité hors du commun. Ils sont mélodieux.

dimanche 29 mai 2011

Step by step

J’ai changé de job si souvent, de contrats précaires en contrats précaires. De métiers différents. D’espoirs en illusions. D’espoirs à confondre. Et je me suis retrouvée parfois à fredonner sans me souvenir le groupe, le morceau. What is lost is never gained again. Je viens de changer de métier. Encore une fois. Cette fois il y a le mot CDI. Trois lettres effrayantes.
Le courage c’est rouler vite, prendre des risques, accepter d’avoir peur, d’être stressée. D'être à l'étranger. Et se relever si fossé. C'est con la vie.

jeudi 14 avril 2011

Falling, failing, fading

The Fall en France, et en concert le 31 mai
http://www.villettesonique.com/


mardi 15 mars 2011

On the road Moriarty

Oublier, avec l’âge, ou le temps, ou la paresse. Du tout sur internet à quoi bon utiliser ses synapses, et si on ne note pas on oublie. Alors un parent, un ami, un blog, une presse vous rappelle par exemple un groupe écouté avant.
Il y a dans ce début d’année des révolutions ( de celles où tous les meurtres ont un sens parait-il ) qui s’enchainent avec une vitesse effrayante où je n’arrive plus à entendre le café du commerce sans (et tant mieux) avoir envie de me taire. Alors, un peu de bonheur sonore... la voix un peu canard mais tendre de cette femme charnue, si belle…Charlène Dupuy. Et superbe la musique qui l’accompagne.

lundi 31 janvier 2011

Another piece of sorrow

Duris le beau gosse du cinéma à contre-emploi. Duris dans un rôle où il embrasse l’excellence et rate parfois ses rages. Duris chez les bobos ( le théâtre de l’Atelier) pour faire soliloquer un SDF. Duris parait si maigre, si petit, si jeune, si angélique, si exalté sur scène mais on y entre tout de même dans ce monologue d’une heure et quelques. Chéreau lui, assiste légèrement caché dans une baignoire. La mise en scène est décalée par rapport à l’histoire. Pourquoi un lit d’hôpital alors que l’on imagine un banc et un réverbère ?
Si le monologue est triste, si c’est un sdf ivrogne qui apostrophe un camarade invisible à nos yeux, c'est évidemment l’un de ces ivrognes que l’on croise en bas de chez soi. La grâce des mots ruisselle sans effort dans une maturité soignée. On s’y trouve démunis, démunis face à la profondeur du désespoir, de la solitude. Souffrants avec lui dans l’expression de ses douleurs physiques. On a envie parfois d’arrêter Duris, de lui dire mais non, cela peut s’arranger, cette nuit il y a un hôtel, tu y resteras longtemps, et aussi une ‘Mama’ qui va revenir sur le pont, celui là ou l’autre, tant pis pour le travail, laisse donc cela, laisse donc l’usine, laisse le syndicat international, ne regarde pas cette pute devenir folle, s’allonger devant les roues de la voiture, ne la regarde plus. Mais on se tait. C’est nous les cons. Nous voilà crevés de mots, dehors, dans la nuit à errer à côté de lui, mouillés comme lui. Nous voilà crevés de mots, désespérés,et au bout la tachycardie…
Bernard-Marie Koltès. Long monologue écrit pour Yves Ferry La Nuit juste avant les forêts, est montée en off au Festival d’Avignon en 1977 par l’auteur. Aujourd’hui c’est au théâtre de l’Atelier, à Paris que cela se passe.
Critique et réf ailleurs : http://www.cinedouard.com/2011/featured/la-nuit-juste-avant-les-forets-romain-duris-patrice-chereau-critique/

lundi 10 janvier 2011

Listenning to The Feelies

Début d'année à classer, mémoriser, jeter, oublier son pc et dans le pc le son. J'ai retrouvé cet album des ' The Feelies' ( non je n'ai pas acheté un pc dans les années 80 ) ce matin.
A utiliser en cas de mauvaise humeur persistante...